Tout est une question de choix. Il faut savoir que traditionnellement, les conducteurs utilisent 95 % des capacités de leur pneu sur le mouillé, ce qui explique que dès qu'un imprévu survient, ils dépassent rapidement les 100 % et ça se fini mal... Au contraire, ils utilisent seulement 70 % des capacités de leurs pneus sur le sec, ils ont donc une marge de sécurité plus grande avant d'atteindre la limite en cas de problème. C'est pour cette raison, que pour mes pneus de tous les jours, je favorise la tenue sur l'eau.
Pour la conduite des 4RM, il faut bien comprendre que tu as l'avantage de la motricité, à condition de l'utiliser pour contrer la force centrifuge. Il faut donc passer tous les virages avec un peu de pédale de gaz, sinon c'est l'inertie du véhicule qui reprend ses droits (comme sur toute voiture) et qui t'emmène dans le décors. En cas de glisse (modérée) dans un virage, une légère ré-accélération en 4RM te permettra de juste élargir ta trajectoire alors qu'une traction ou une propulsion auront une attitude beaucoup moins neutre. Attention cependant au freinage, où les 4RM ont un avantage très faible par rapport aux autres voitures (léger supplément de stabilité lié au frein moteur sur les 4 roues). Par contre, à l'accélération, les 4RM procurent une motricité démoniaque, surtout par rapport à des tractions (avant) dont l'avant est délesté par le transfert de masse (cabrage).
Bref en 4RM, la recette, c'est toujours un filet de gaz, surtout si on sait qu'on arrive un peu fort... C'est une habitude à prendre. Mais la glisse des 4 roues en virage, c'est le bonheur
